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Compétitivité fiscale du Québec : une barrière à la prospérité

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Compétitivité fiscale du Québec : une barrière à la prospérité

Selon des études empiriques et l’expérience historique, des taux marginaux d’imposition élevés et des politiques fiscales non compétitives peuvent nuire à la performance économique. Cela s’explique par le fait que les particuliers et les sociétés réagissent en travaillant, en épargnant et en investissant moins au lieu d’embaucher ou d’étendre leurs activités. Des taux élevés d’imposition des particuliers et des sociétés peuvent aussi provoquer des mouvements de main-d’oeuvre et de capitaux vers des provinces ou des États où les taux d’imposition sont plus faibles.

Le régime fiscal du Québec est incontestablement non compétitif par rapport aux autres provinces canadiennes et aux États américains, surtout en ce qui concerne l’imposition des particuliers. Cela a contribué à une performance économique relativement mauvaise selon divers indicateurs : le Québec est notamment la province canadienne qui a affiché l’une des croissances du PIB réel par habitant les plus faibles ces dix dernières années.

Le gouvernement du Québec a récemment créé la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise pour évaluer le régime fiscal de la province et obtenir des recommandations sur les manières d’améliorer sa compétitivité. Ces recommandations devraient lui être remises avant le budget de 2015.

Si le gouvernement veut améliorer les perspectives économiques du Québec, il doit apporter des changements à son régime fiscal afin d’améliorer sa compétitivité. Il devrait particulièrement mettre l’accent sur la modification des taux d’imposition des particuliers et des seuils de revenu auxquels ils s’appliquent.


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