Le Québec monte au 6e rang du classement mondial des endroits les plus attrayants pour l’investissement minier
Le Québec continue sur sa lancée en tant que territoire parmi les plus attrayants au monde pour l’investissement minier, selon le sondage mondial annuel auprès des cadres de sociétés minières, publié aujourd’hui par l’Institut Fraser, un groupe de réflexion indépendant et non partisan sur les politiques canadiennes.
Alors que le classement du Québec parmi les provinces canadiennes a baissé du 2e au 3e rang cette année; le Québec est monté au 6e rang mondial cette année, alors qu’il se trouvait au 8e rang l’an passé.
La Saskatchewan et le Manitoba occupent le 1er et le 2e rang mondial.
Ces dernières années, le Québec a fait de grands efforts pour améliorer sa compétitivité et les sociétés minières en ont pris bonne note, selon Kenneth Green, directeur principal des études sur l’énergie et les ressources naturelles à l’Institut Fraser et co-auteur du Sondage annuel auprès des sociétés minières de l’Institut Fraser, 2016.
Cette année, l’enquête effectue le classement de 104 territoires autour du monde, d’après une combinaison de facteurs incluant les politiques favorables et les formations géologiques propices à la présence de minéraux et métaux.
À part la Saskatchewan et le Manitoba, le Québec est le seul autre territoire canadien parmi les dix meilleurs dans le monde entier en ce qui a trait à l’attractivité d’ensemble pour les investissements. Le Yukon est au 15e rang mondial.
Deux autres grandes provinces canadiennes, la Colombie-Britannique et l’Ontario, ont reculé dans le classement de cette année. Au plan international, l’Ontario est au 18e rang (une baisse de trois points depuis l’an passé) et la C.-B. est au 27e rang alors qu’elle occupait le 18e rang l’an dernier.
L’attractivité générale du Canada pour les investissements s’est améliorée en 2016, sur la base des classements combinés de tous les territoires canadiens.
Cette année, l’Institut Fraser a aussi publié une étude distincte qui examine les questions relatives à l’obtention des permis d’exploration.
En général, les provinces canadiennes ont eu tendance à délivrer les permis nécessaires à l’exploration minière plus rapidement que les autres autorités compétentes ailleurs dans le monde, quoique des améliorations soient encore possibles.
L’étude Permit Times for Mining Exploration in 2016 révèle notamment que 88 % des répondants au sondage ont déclaré avoir obtenu les permis nécessaires en six mois ou moins au Québec, ce qui en fait un des meilleurs endroits au Canada (derrière la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador) pour la rapidité de la délivrance des permis.
Et seulement 38 % des répondants ont déclaré que le délai de traitement des permis s’était quelque peu allongé au Québec au cours des 10 dernières années.
« Le temps c’est de l’argent » et si les délais d’approbation des permis sont inutilement longs ou si le processus manque de transparence, la confiance tombe, le coût global augmente et les investisseurs vont placer leur argent ailleurs, selon Taylor Jackson, analyste principal des politiques à l’Institut Fraser et co-auteur des deux études avec Ken Green.
Classement selon l’attractivité pour les investissements au Canada
- Saskatchewan
- Manitoba
- Québec
- Yukon
- Terre-Neuve-et-Labrador
- Ontario
- Territoires du Nord-Ouest
- Colombie-Britannique
- Nunavut
- Nouveau-Brunswick
- Alberta
- Nouvelle-Écosse
Classement mondial selon l’attractivité pour les investissements (10 meilleurs)
- Saskatchewan
- Manitoba
- Ouest de l’Australie
- Nevada
- Finlande
- Québec
- Arizona
- Suède
- République d’Irlande
- Queensland (Australie)